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mardi 4 août 2015

Solutions (ou pas), pourvu qu'elles soient douces.

D'après une récente étude américaine, les patients hospitalisés se tournent de plus en plus vers des solutions douces pour atténuer leurs douleurs.

Ce que l'étude ne dit pas, c'est le pourquoi, mais on peut avoir sa petite idée. Comme par exemple le fait que l'incapacité de beaucoup de médecins à nous écouter et à nous prendre en charge nous incite à nous retourner vers elles ? Ou que de plus en plus de personnes ont conscience des pratiques commerciales parfois "limites" des laboratoires ?

Article original de Top santé et cité ci dessous in extenso.

Naturopathie, acupressing, sophrologie, hypnose... Inspirées des médecines traditionnelles asiatiques, les « médecines douces » ont désormais le vent en poupe en Occident. Et selon une équipe de chercheurs de l'Université de Portland (États-Unis), les patients se tournent de plus en plus vers ces thérapies 100 % naturelles pour soulager leurs douleurs chroniques.

Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques (qui ont publié leurs travaux dans la revue scientifique The American Journal of Managed Care) ont observé l'état de santé et le comportement de 6068 personnes âgées de 61 ans en moyenne et soignées pour diverses pathologies dans les hôpitaux de Portland. Leur étude a duré 3 ans, entre 2009 et 2011. Verdict : parmi tous les volontaires interrogés, 32 % faisaient confiance à l'acupuncture pour atténuer leurs douleurs et 47 % à la chiropractie ou à l'ostéopathie. Plus intéressant encore, 42 % des participants n'avaient pas parlé à leur médecin de leurs soins complémentaires. Ce constat soulève l'importance pour les cliniciens d'aborder cette question lors des examens de routine avec les patients souffrant de douleurs chroniques. Engager une discussion avec le patient sur l'utilisation de l'acupuncture ou de la chiropractie peut fournir des informations essentielles pour optimiser les soins. Les cliniciens doivent aussi réfléchir à établir une communication directe avec les acupuncteurs et les chiropraticiens pour permettre une meilleure coordination et potentiellement améliorer les soins", concluent les auteurs de l'étude.


Et moi d'ajouter un encart sur Hapragophytum:


Une plante s’érige probablement comme la solution la plus puissante en matière de phytothérapie à l’heure actuelle pour combattre les douleurs d’origine inflammatoire: l’harpagophytum.


L’harpagophytum prend racine dans les régions semi-arides sud-africaines. Ses fruits à têtes couronnées d’épingles lui ont également valu le nom de « griffe du Diable »… Et pour cause ! Outre son apparence caractéristique, l’harpagophytum a démontré des propriétés naturelles antidouleur et anti-inflammatoires tout bonnement spectaculaires !

Mécanique ostéo-articulaire en brèche, douleurs lancinantes, mobilité altérée… Les rouages pro-inflammatoires reposent sur cinq critères : rougeur, douleur, chaleur, raideur, enflure. Le problème, avec l’inflammation, est qu’elle représente le point de départ de destruction du cartilage et d’apparition d’arthrose.

L’harpagophytum s’attaque à l’inflammation à la source tout en soulageant significativement les douleurs. Plus précisément, ce sont ses actifs, les harpagosides, qui une fois libérés, font de la « griffe du Diable une solution anti-inflammatoire encore inégalée et convoitée depuis des décennies !

L’harpagophytum est particulièrement prisé pour ses effets sur les douleurs rhumatismales, arthrosiques, lombaires, mais aussi contre les douleurs de genou et de hanche. En rhumatologie, on l’associe souvent à la racine de Boswellia, pour une action décuplée et aussi plus ciblée.

Les plus de 50 ans, les personnes en surpoids ou celles qui fournissent un effort inhabituel, celles qui  ont une alimentation déséquilibrée ou sont prédisposées aux troubles articulaires, mais aussi les sportifs, les adeptes de bricolage ou de jardinage, sont en proie à ces douleurs et raideurs qui tenaillent le jour et réveillent au beau milieu de la nuit…

Les études menées sur ce végétal, ont démontré une diminution de la douleur et une nette amélioration de la mobilité : plus grande amplitude de mouvement, facilitation des flexions/extensions, meilleure souplesse articulaire… Autant d’arguments qui font de l’harpagophytum, un végétal d’une valeur inestimable pour la santé articulaire.


Le saviez-vous ?
Les antidouleurs naturels ne doivent jamais être pris ponctuellement au « coup par coup », mais en cures régulières, à horaires fixes et à intervalles réguliers.

Les études scientifiques ont pu démontrer que plus de 60% des patients souffrant de lombalgies traités par des extraits de griffe du Diable, tirent bénéfice du traitement*. Parmi eux, la diminution de la douleur était estimée à 80% au bout de 2 à 3 mois, effet qui se maintenait au cours de l’année de traitement. La plante se révèle être aussi efficace que les AINS classiques**.

Réf. Scientifiques :

*. Grant L, McBean DE, et al. A review of the biological and potential therapeutic actions of Harpagophytum procumbens. Phytother Res 2007; 21:199-209. 
** Chrubasik JE, Roufogalis BD, et al. Evidence of effectiveness of herbal antiinflammatory drugs in the treatment of painful osteoarthritis and chronic low back pain. Phytother Res 2007;21:675-83.



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